Le président du syndicat des chauffeurs du RTC Ghislain Dolbec affirme que la Loi 24, qui permet aux municipalités de décréter les conditions de travail de ses employés, a forcé le dépôt d'un avis de grève en vue de la journée du 13 mars prochain.

Monsieur Dolbec affirme que sans la Loi 24, les deux parties ne seraient pas bousculées dans le temps et que l'avis de grève ne serait probablement pas lancé. Maintenant, il affirme ne pas avoir le choix de mettre de la pression sur l'employeur.

Selon la nouvelle loi, 150 jours sont alloués aux pourparlers à partir du début des négociations. Par la suite, un processus de médiation doit s'enclencher, étape qui sera franchie le 2 avril prochain.

Cette médiation se conclurait par la décision finale d'un comité de trois personnes nommées par le gouvernement.

Le processus d'arbitrage a été complètement aboli dans la nouvelle Loi.