Entente historique de libre-échange

C'est de façon plutôt positive que le gouvernement du Québec a réagi hier à l'entente de Partenariat Transpacifique. Selon le gouvernement de Philippe Couillard, le Québec tirera profit de cet accord de libre-échange.
Le ministre des Finances, Carlos Laitao, pense que les concessions faites par le pays, dont un plus grand accès au marché de la production canadienne de lait, seront compensées par une augmentation des échanges commerciaux.
*** Détails sur l'entente ici...
Son de cloche un peu différent cependant du ministre de l'Économie, Jacques Daoust, sur les programmes de compensation des agriculteurs, qui totaliseront 4,3 milliards $.
À son avis, il faudra s'attendre davantage à des résultats qu'à des compensations.
Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Pierre Paradis, s'est pour sa part dit préoccupé par l'avenir des fermes laitières familiales.
Du côté des producteurs de porcs, on est plutôt satisfait; l’entente devrait générer d’importantes opportunités d’exportation vers les marchés dynamiques de l’Asie-Pacifique.
Rappelons qu'hier, l'entente, qui réunit 12 pays, dont le Canada, a finalement été conclue, à Atlanta.
Elle vise à libéraliser les échanges commerciaux et créer des normes communes au sein de ces pays, qui représentent 40 % de l'économie mondiale.
À Ottawa, on prétend qu'il y a un maintien des trois piliers de la gestion de l'offre pour le lait, les oeufs et la volaille.
Néanmoins, les signataires de l'entente auront, dans les faits, un peu plus d'accès au marché canadien de ces produits.
On pense à 3,25 % d'accès supplémentaires à la production laitière canadienne, 2,3 % pour les oeufs de consommation, 2,1 % du poulet, 2 % du dindon et 1,5 % des oeufs d'incubation.
Pour l'heure, le texte final de l'entente n'est pas disponible et pourrait l'être que dans quelques jours, voire un mois.