On a appris hier soir qu'une enquête pour harcèlement sexuel était en cours, au Comité olympique canadien, à la suite du dépôt, le 25 septembre dernier, d'une plainte contre l'avocat et homme d'affaires Marcel Aubut, 67 ans.

D'ailleurs, M. Aubut a annoncé quitter, le temps de cette enquête, son poste de président du Comité.

La plainte viendrait d'une employée de la Fondation olympique canadienne.

C'est l'ancien juge en chef de la Cour supérieure du Québec, Me François Rolland, qui va mener l'enquête, à laquelle M. Aubut a promis de coopérer pleinement.

De plus, en entrevue ce matin avec Stéphane Gasse, dans Québec aujourd'hui sur les ondes de blvd 102,1, madame Amélia Salehabadi-Fouques, une avocate spécialisée en droit du sport et membre du conseil d'administration de Soccer Canada, a choisi, en entendant cette nouvelle, de sortir publiquement sur un épisode de harcèlement qu'elle aurait également subi de la part de Marcel Aubut.

Il y a quatre ans, elle est allée le rencontrer pour une implication au sein du comité olympique et il se serait davantage intéressé à sa poitrine et sa vie privée qu'à ses aptitudes.

Aussi, Marcel Aubut lui aurait donné un langoureux baiser non sollicité.

Madame Salehabadi-Fouques a pensé à ce moment à porter plainte, mais des avocats lui ont dit vouloir la protéger en lui conseillant de ne pas s'attaque à Marcel Aubut; la femme réfléchi maintenant à déposer cette plainte.

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