Publié par Brigitte Guay

Le recteur de l'Université Laval, Denis Brière, a enfin pris la parole, lui qui a été fortement critiqué en raison de son silence à la suite des agressions sexuelles qui ont été rapportées pour s'être produites dans la nuit de vendredi à samedi, dans des chambres du pavillon Alphonse-Marie-Parent.

Aux côtés de la ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, il a justifié le délai pour sa sortie par un besoin de parler aux responsables gouvernementaux pour mettre en place des mesures d'urgence.

Aussi, il s'en est remis au communiqué émis par l'université et au fait qu'une porte-parole avait été nommée. Le recteur a ajouté n'être jamais sorti public quand une enquête était en cours concernant son campus, question de ne pas interférer dans celle-ci. À son avis, il peut donner une note de 9.5 sur 10 à son organisation pour la réaction.

Enfin, il a ajouté qu'une aide psychologique était mise en place pour aider les victimes et toute personne qui pourrait se sentir incommodée, et que son institution allait tout faire pour que ceci ne se reproduise jamais.

Quant à la ministre, elle a confirmé que son gouvernement serait là si des sommes supplémentaires devaient être requises pour garantir la sécurité des institutions et des pavillons d'hébergement.

Rappelons que l'enquête porte sur 11 plaintes, dont 4 sont à caractère sexuel.

Vers 19 h demain soir, un rassemblement en soutien aux victimes doit se tenir à l'université.

Crédit photo : Radio-Canada - Claudine Pelletier-Paquin