Commissions scolaires : non aux fusions

Revirement de situation : il n’y aura pas de fusions des commissions scolaires.
Le ministre de l’Éducation François Blais en a fait l’annonce ce matin, jetant aux poubelles le projet de loi de son prédécesseur Yves Bolduc.
Le projet de loi initial prévoyait un « redessinage » de la carte des commissions scolaires de la province, et la fusion de certaines commissions entre elles.
Elles passaient ainsi de 72 à 46, ce qui avait semé beaucoup d’inquiétude auprès des gens du réseau.
Le ministre Blais explique cette décision par le fait qu’il n’y a aucune économie à faire dans la fusion.
Il a rappelé que sous le gouvernement péquiste, les fusions des commissions scolaires effectuées devaient mener à des économies de 100 millions $.
Au final, elles se sont soldées par des coûts additionnels de 70 millions $.
Toutefois, M. Blais a précisé qu’il se garde le pouvoir de forcer certaines fusions pour les commissions qui n’atteindront pas les objectifs d’efficacité.
Cette décision de ne pas fusionner est très bien accueillie, évidemment, par les commissions scolaires.
La possibilité de fusion était préoccupante notamment pour la Commission scolaire de la Capitale, puisqu'elle aurait pu perdre la quasi-totalité du quartier Limoilou, qui serait passé à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.
La Rive-Nord de la région de Québec aurait pu passer de cinq à deux commissions scolaires.
Crédit photo : PLQ