La consommation de « drogue du viol » en forte hausse à Québec

Publié par Brigitte Guay
La consommation de GHB, mieux connu sous le nom de « drogue du viol », est en hausse à Québec, si bien qu’il y a six fois plus de demandes de thérapies depuis le début de l’année par rapport à l’an dernier.
En entrevue au quotidien le Soleil, la Dre Lise Archibald, qui oeuvre à la Direction des programmes de santé mentale et dépendance au CIUSSS de la Capitale-Nationale, mentionne observer une recrudescence des cas d'intoxication au GHB, en particulier chez les 18-30 ans, qui en consommeraient beaucoup plus dans les derniers mois.
On observe ainsi une hausse dans les demandes d’aide pour les personnes qui consomment du GHB, à Québec, et on s’explique mal cette hausse, autrement qu'en y voyant une mode.
Il faut savoir que le sevrage du GHB s’apparente à celui de l’alcool et qu’il peut être dangereux, voire mortel, s’il est fait sans encadrement.
La porte-parole du Service de police de la Ville de Québec, Nancy Roussel, mentionne que les policiers constatent quotidiennement la présence de GHB sur le territoire. Près de la moitié des évaluations pour conduite avec capacités affaiblies par la drogue contiennent du GHB dans le retour d’analyse.