Publié par Brigitte Guay

Alain Perreault, en attente d’un deuxième procès prévu en septembre prochain, pour le meurtre de Lyne Massicotte, et qui demandait d’être remis en liberté en attendant la suite des procédures, devra finalement patienter en prison.

L’homme de 53 ans demandait de pouvoir aller vivre chez sa mère de 80 ans, qui habite ici à Québec et qui avait dit être disposée à verser une caution de 20 000 $ pour son fils.

Aujourd'hui, le juge de la Cour supérieure Richard Grenier a conclu que, et je cite, « la détention du requérant est nécessaire tant pour la protection du public que pour préserver la confiance de la société dans l’administration de la justice ».

Il faut se rappeler que Lyne Massicotte, 43 ans, était disparue en 2003 alors qu'elle était venue rencontrer Perreault chez lui, à Limoilou. En 2011, ce dernier a été condamné à vie pour le meurtre prémédité de madame Massicotte, à la suite d'aveux qu'il avait faits à un chef d'une fausse organisation criminelle.

Il s'agissait en fait d'un agent double de la police, qui menait une opération appelée MISTER BIG. Or, des aveux obtenus de cette façon ne sont plus automatiquement admissibles en preuve en raison de deux arrêts rendus par la Cour suprême.

À cet effet, la Cour suprême a confirmé, en mars dernier, que Perreault a droit à un nouveau procès.

Une conférence de préparation du procès est prévue pour la mi-mai.

Crédit photo : ici.radio-canada.ca