UBER doit ouvrir ses livres

Selon ce qu'a appris le quotidien La Presse, le ministre des Transports, Jacques Daoust, a fait parvenir à la direction d'Uber une lettre exigeant que l'entreprise ouvre ses livres d'ici la fin de semaine, qu'elle détaille les revenus provenant des courses réparties selon les villes dans lesquelles Uber pratique, qu'elle donne une liste dite " dénominalisée " des chauffeurs qui travaillent pour Uber et UberX, répartis par ville, de même que les sommes versées à chacun d'eux, en plus du nombre de courses effectuées depuis le lancement d'Uber au Québec.
Pour Jacques Daoust, " il s'avère essentiel de détenir toute l'information nécessaire pour mener à bien les travaux de la commission parlementaire " .
Le porte-parole d'Uber, Jean-Christophe de Le Rue, a réagit à la demande de ministre Daoust, hier, disant être à l'étudier pour y donner suite le plus rapidement possible, tout en réitérant la volonté d'Uber à collaborer avec la commission parlementaire dans la création d'une réglementation créant un environnement équitable, compétitif et innovant.
Aussi, cet article de La Presse nous apprend que dans le but de rendre plus équitable la compétition entre les chauffeurs de taxi et ceux d'Uber, le gouvernement Couillard planche sur la possibilité d'imposer à ces derniers une redevance dont le coût serait équivalent au tarif de la location d'un permis.
Déjà, des milliers de chauffeurs de taxi louent leur permis à un détenteur, souvent au coût de 300 $ par semaine.
C'est notamment le prix qui est payé par les nouveaux taxis Téo, initiative du dragon Alexandre Taillefer et qui fera son arrivée à Québec en 2016.
Crédit photo : Archives / Reuters