Les chauffeurs de taxi membres du mouvement " La révolte des taxis contre l'injustice " passent de la parole aux actes et manifestent ce matin du côté des bureaux de Revenu Québec, rue Marly. On prévient d'ailleurs que la circulation aux abords risque d'être perturbée.

Il s'agit du seul endroit ciblé pour l'instant, mais on promet qu'il s'agit du " premier " geste d'éclat et que les moyens de pression vont s'intensifier.

Par voie de communiqué, le porte-parole du mouvement, Hicham Berouel, indique que le choix de manifester devant l'Agence de revenu du Québec n'est pas un hasard puisque l'ARQ symbolise les contradictions du gouvernement dans le dossier UberX.

Selon le regroupement, l'ARQ ''collecte'' les honnêtes travailleurs et dit qu'elle lutte contre l'évasion fiscale et vise l'équité, alors qu'elle ferme les yeux sur une multinationale milliardaire qui utilise la technologie pour favoriser le travail au noir.

Rappelons qu'hier, Le Regroupement des travailleurs autonomes Métallos, qui regroupe 4 000 chauffeurs de taxi, a déposé une demande de recours collectif contre le gouvernement du Québec et Uber Technologies.

Aussi, hier vers 17 h 30, Contrôle routier du Québec a saisie quatre voitures d'Uber au Château Laurier.

Edmonton

Enfin, notons qu'hier, le conseil municipal d'Edmonton a voté, à deux tiers contre un tiers, pour la légalisation du service Uber. Edmonton devient ainsi la première ville canadienne à légaliser le service.

La législation, qui sera en place dès le 1er mars, obligera entre autres les chauffeurs d'Uber à obtenir chaque année un permis d'exploitation de 70 000 $, et à respecter une taxation de 6 cents par course.