La rencontre tenue en fin de journée hier entre l'Association des guides touristiques de Québec et un fonctionnaire de la Ville de Québec aurait été plutôt décevante, bien que personne n'en ait donné beaucoup de détails.

On sait cependant qu'un moratoire sur l'abolition du permis pour encadrer la pratique est réclamé, de même qu'une rencontre plus officielle avec le maire de Québec, Régis Labeaume, et la conseillère responsable du dossier de la Culture, Julie Lemieux.

On espère toujours qu'une formation soit nécessaire pour obtenir un permis, ce que la Ville de Québec dit désuet et a arrêté de faire depuis le 1er janvier.

Le permis n'est plus délivré et la formation est devenue optionnelle, ce que déplorent notamment ceux qui exercent le métier depuis des années.

De cette façon, qui le veut peut devenir guide touristique, une fonction qui nécessite pourtant un nombre de connaissances de base.

Néanmoins, la présidente de l'Association des guides touristiques de Québec, Marie Legroulx, a dit voir une espèce de fenêtre ouverte depuis la rencontre de deux heures tenue hier.

La ville pourrait peut-être repousser sa décision, le temps de consulter l'industrie, entre autres les guides touristiques et les institutions qui offrent la formation de 150 heures, soit les collèges Mérici et St. Lawrence.

Selon le quotidien le Soleil, une rencontre pourrait se tenir dès aujourd'hui entre les gens de l'industrie et la conseillère Julie Lemieux.