Alors que les dates du 1er, 2 et 3 décembre, au cours desquelles une grève nationale devait se tenir, ont été suspendues pour laisser place à la négociation, on apprend qu'une telle journée pourrait se tenir le 9 décembre qui vient, à moins qu'une loi spéciale ne soit imposée.

En fait, s'il n'y a toujours pas d'entente avec le gouvernement, le Front commun syndical, qui regroupe 400 000 syndiqués de la FTQ, la CSN et le SISP, soit le Secrétariat intersyndical des services publics, brandit cette menace.

Même s’il semble clair que le climat est meilleur à la table de négociation, les représentants syndicaux soulignent, dans un communiqué publié hier, que « ...des blocages importants subsistent, notamment aux tables sectorielles et sur les enjeux des hausses de salaire et du régime de retraite. »

À noter que le Front commun aura toujours deux autres journées de grève en poche, une fois celle du 9 décembre écoulée.

Mais il faut aussi noter que La Presse rapporte que la table est mise pour la conclusion d’une entente, dès la semaine prochaine. Un blitz de discussion se met en branle jusqu'à lundi, au plus tard, pour éviter une éventuelle loi spéciale.

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