Hier, le maire de Québec, Régis Labeaume, a présenté, à titre de président de la CMQ, la Communauté métropolitaine de Québec, un plan d'action pour assurer la pérennité des sources d'eau potable de la région. Ces sources, menacées par le développement urbain, ont une dégradation inquiétante.

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Le président de la CMQ a donc fait savoir que le prochain chantier de la décennie serait celui de la protection des sources d'eau. Ainsi, la CMQ mobilise l'ensemble des municipalités qu'elle couvre en vue de freiner le développement résidentiel.

Selon diverses analyses, plusieurs lacs sont loin d'être en santé et un vieillissement prématuré du lac Saint-Charles le met en péril. Le plan prévoit donc notamment que des solutions pour protéger les bassins versants des rivières Saint-Charles, Montmorency, Chaudière et Sainte-Anne, en plus du fleuve Saint-Laurent, soient en priorité pour les deux prochaines années.

Et même si freiner le développement résidentiel peut faire mal, la Ville de Québec donne l'exemple aux autres municipalités en confirmant que 15 des 35 projets immobiliers prévus dans le bassin versant de la prise d'eau de la rivière Saint-Charles sont abandonnés.

À Lévis, qui puise son eau potable surtout au fleuve, la salinité du Saint-Laurent, qui remonte de plus en plus vers Québec, inquiète grandement. Les tonnes de sel déglaçant utilisées chaque hiver nuiraient à bien des cours d'eau, alors que le déboisement contribue au ruissellement vers les cours d'eau et à leur détérioration.