Au moins 27 morts dans un attentat au Mali

Une semaine après les attentats survenus à Paris, ce vendredi-ci fut lui aussi le théâtre d’attaques de djihadistes, cette fois à Bamako au Mali, un pays d’Afrique de l’Ouest. Depuis très tôt ce matin, heure du Québec, une prise d’otages était en cours à l’Hôtel Radisson Blu.
Après avoir tiré sur certaines personnes, les assaillants avaient fait quelque 170 otages, soit 140 clients et une trentaine d’employés. Ils seraient entrés en trombe dans l'hôtel, scandant "Allah Akbar" ("Dieu est grand " en arabe). Selon toute vraisemblance, des terroristes seraient toujours retranchés au troisième étage, mais n’auraient plus d’otage maintenant, et deux d’entre eux auraient été tués.
Des dizaines d’otages ont été libérés tout au cours de la journée, mais on sait qu’au moins 27 d’entre eux seraient morts. Les preneurs d’otages libéraient ceux qui étaient capables de réciter des versets coraniques. Plus tôt ce matin, un assaut avait été donné par les autorités maliennes et françaises, permettant également de libérer des personnes.
Ce serait à bord d'un véhicule immatriculé au nom d'un corps diplomatique que ces assaillants auraient pénétré la zone sécurisée où se trouve l'hôtel. L’attentat a été revendiqué par un groupe djihadiste africain nommé Al-Mourabitoune, qui est affilié à Al-Qaïda.
On sait que des 170 otages on trouve des gens d’au moins 14 nationalités, dont des Canadiens et Québécois. D’ailleurs, trois Québécois ont heureusement réussi à s’en sortir indemnes. Aussi, des membres de l’Organisation internationale de la Francophonie se trouvaient sur place. Sa secrétaire générale, la Canadienne Michaelle Jean, n'y était pas, mais devait s’y rendre demain.
Les trois Québécois qui se sont tirés d’affaire sont Pierre Boivin, un avocat, Maxime Carrier-Légaré, un employé de l’Assemblée nationale basé à Paris, et Patrice Martin, greffier principal adjoint responsable des Associations parlementaires au Parlement canadien.
Il n’est pas impossible que d’autres Québécois se soient trouvés sur place.