Plus de 125 morts à Paris

Des fusillades sont survenues dans le centre de Paris, vendredi 13 novembre. On estime qu’au moins 129 personnes auraient été tuées. Aussi, le dernier bilan fait état de 352 blessés, dont une centaine qui sont dans un état grave.
Ce matin, François Hollande a décrété trois jours de deuil national, puis un peu plus tôt ce matin, le groupe armé État islamique a revendiqué la responsabilité de ces attaques.
L'EI a aussi publié une vidéo, qui n’est pas datée, menaçant de perpétrer de nouvelles attaques terroristes en France, si les raids aériens se poursuivent contre l'organisation djihadiste en Syrie et en Irak. Le communiqué dit entre autres : « Tant que vous continuerez à nous bombarder, vous ne vivrez pas en paix. Vous aurez même peur de vous rendre au marché ».
Les événements se sont surtout déroulés dans les 10e et 11e arrondissements. À proximité du Stade de France, où se tenait un match de soccer entre la France et l'Allemagne, trois kamikazes seraient morts en faisant exploser leurs ceintures.
Au total, ce sont huit personnes armées, soit d'armes automatiques (kalachnikov), de grenades ou de bombes au corps, qui seraient à l’origine de six attaques.
Ces lieux sont : la salle de spectacle le Bataclan, le Stade de France, le boulevard de Charonne, le boulevard Voltaire, la rue Fontaine-au-Roi et la rue Alibert.
Des restaurants de certaines de ces rues ont notamment été ciblés.
Aussi, un véritable carnage est survenu à la salle de spectacles le Bataclan où 1500 personnes assistaient au spectacle du groupe Eagles of Death Metal. Le bilan évalue à une centaine le nombre de personnes qui auraient perdu la vie à ce seul lieu, où les attaques ont été faites par des tirs en rafales et des grenades lancées dans la foule.
Les spectateurs qui assistaient au match de soccer ont été évacués une fois le match terminé, malgré qu'on y ait entendu les déflagrations survenues à l'extérieur de l'enceinte, et on y a sorti rapidement le président François Hollande, qui s’y trouvait. Celui-ci a plus tard pris la parole et assuré que la France sera ferme et agira pour protéger son territoire. Deux décisions ont été prises : décréter l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire (autorisation de perquisitions, lieux fermés, circulation interdite, contrôle de la presse), puis fermer les frontières de la France.
Aussi, à la demande du président Hollande, l’armée française avait été déployée dans les rues parisiennes.
À 18 h 20 hier soir, heure du Québec, un assaut policier a été fait au Bataclan. On a entendu plusieurs énormes déflagrations et des tirs en rafles, de même que des bombes assourdissantes. À cet endroit, un assaillant aurait été tué à l'intérieur par les policiers et trois autres auraient fait sauter leurs ceintures lors de l'assaut. Un dernier kamikaze qui se trouvait à l'extérieur du Bataclan, boulevard Voltaire, est mort à cet endroit. Sa ceinture aurait sauté également.
Selon des témoins, un des tireurs au Bataclan aurait crié « C'est pour la Syrie », un autre aurait crié Allah Akbar et les réseaux djihadistes sur les médias sociaux se sont réjouis. Selon la rumeur, un des tireurs qui aurait été arrêté lors de l'assaut aurait confirmé son appartenance à l'État islamique.
Enfin, notons que les écoles, lycées et universités sont fermés aujourd’hui, tout comme bien des commerces.
Le président Hollande a convoqué aujourd’hui un Conseil de défense extraordinaire.
Bilan des décès
- Le Bataclan : une centaine de morts
- Le Stade de France : quelques morts
- Le boulevard de Charonne : 18 morts
- Le boulevard Voltaire : 1 mort
- La rue Fontaine-au-Roi : 5 morts
- La rue Alibert : 14 morts.
Crédit photo : Reuters