La tempête qui a frappé le Québec mardi et mercredi a causé bien des maux de tête aux quatre coins de la province, au point où le gouvernement libéral a dû répondre de la qualité des interventions des services d'urgence.

Le ministre des Transports Laurent Lessard et le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux n'ont pas pu justifier les importants délais d'intervention et l'incapacité à répondre adéquatement aux besoins des victimes.

En point de presse, les deux ministres ont réclamé plus de temps pour comprendre ce qui n'a pas fonctionné durant l'opération.

Cinq personnes sont demeurées coincées pendant des heures dans quatre véhicules immobilisés à Saint-Pierre-de-Montmagny.

Les services d'urgence ont essayé de les aider en recourant entre autres à des motoneiges.

Une pelle mécanique a finalement dû être utilisée pour déterrer les véhicules.

Trois personnes ont pu être sauvées. Les deux autres sont décédées.

À Montréal, 300 personnes ont été prises sur l'autoroute 13 toute la nuit. À cet endroit, un problème de communication explique pourquoi aucune intervention d'urgence n'a été menée avant 4h30 du matin.

L'électricité manque

Pour ce qui est des autres conséquences de la tempête, 31 000 clients étaient toujours privés d'électricité à 17h dans la région de Québec. À 21h, plus de 20 000 abonnés n'avaient toujours pas retrouvé le service. Ce matin, ils sont près de 3000.

Trois centres d'accueil ont été ouverts par la ville en journée afin de soutenir les gens qui n'avaient pas d'électricité. Les centres n'ont pas été ouverts pendant la nuit..

Le fleuve sort de son lit

Par ailleurs, l'onde de tempête a fait sortir le fleuve de son lit en plusieurs endroits. La rue Dalhousie a notamment été fermée à la circulation tout l'avant-midi hier.

Le RTC de son côté a connu des ratés au retour à la maison en raison d'une panne de 15h à son garage de Lebourgneuf.